Vendre un bien immobilier est une étape importante qui s’accompagne d’un certain nombre de responsabilités légales. En tant que vendeur, il est important de bien connaître ces obligations pour éviter les litiges et garantir une transaction sereine. Que ce soit en termes de transparence, de documentation ou de conformité aux normes, chaque étape de la vente doit être réalisée dans le respect de la législation en vigueur. Mais ne vous inquiétez pas, un agent immobilier peut vous accompagner tout au long de ce processus. Chez G-Home, nous nous engageons à vous guider afin de respecter toutes les obligations nécessaires, tout en valorisant votre bien pour en maximiser le potentiel.

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Obligation d'information : ce que le vendeur doit divulguer à l'acheteur

Lorsqu’un particulier met en vente un bien immobilier, il doit impérativement fournir à l’acheteur une série d’informations concernant l’état du bien. Cela permet à l’acquéreur de prendre sa décision en connaissance de cause et de se protéger.

Les documents de conformités

L’une des obligations clés du vendeur d’un bien immobilier concerne la remise de documents de conformité. Ces documents sont un ensemble de diagnostics qui informent l’acheteur sur l’état du bien immobilier, notamment en termes de sécurité, de santé et de performance énergétique. Voici les principaux documents qui doivent être fournis.

Certificat de performance énergétique (PEB)

Informe l’acquéreur sur l’efficacité énergétique d’un logement en Belgique. Il indique la consommation d’énergie du bâtiment et son impact environnemental, en le classant sur une échelle de A (très économe) à G (très énergivore).

Contrôle de l’installation électrique

Le contrôle électrique garantit votre sécurité et doit être réalisé par un organisme agréé. Il est obligatoire lors de la vente. Après le contrôle, un procès-verbal détaille les points vérifiés et les éventuelles infractions. Un rapport est établi par compteur électrique, et en cas de conformité, il reste valable 25 ans si l’installation n’est pas modifiée.. En cas de non-conformité, l’acquéreur aura 18 mois pour remettre l’installation aux normes et la faire recontrôler.

Diagnostic amiante (Flandre)

Depuis le 23 novembre 2022, un certificat amiante, délivré par un expert agréé, est obligatoire en Flandre pour toute vente de bâtiment construit avant 2001. Cette obligation concerne également les donations et transferts de droits de propriété, à l’exception des héritages. Le certificat doit être communiqué à l’acheteur avant la signature du compromis, qui doit inclure des informations spécifiques sur celui-ci. Pour un appartement, deux certificats sont requis : celui des parties privatives et celui des parties communes (obligatoire à partir du 1er mai 2025).

Ces documents doivent être en cours de validité au moment de la signature de la promesse de vente. Si le vendeur du bien immobilier ne fournit pas un dossier complet, l’acheteur peut demander une réduction du prix de vente, voire annuler la transaction.

 

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La transparence sur les défauts du bien

En plus des documents de conformité, le vendeur d’un bien immobilier a l’obligation d’informer l’acheteur de tous les défauts et vices que présente le bien. Cette obligation de transparence s’applique aux vices cachés et apparents.

Les vices cachés

Les vices cachés sont des défauts non visibles lors d’une visite classique et qui peuvent rendre le bien impropre à l’usage auquel il est destiné ou diminuer considérablement sa valeur. Par exemple, une infiltration d’eau dans les fondations, des problèmes structurels importants ou des défauts d’isolation non visibles à première vue peuvent constituer des vices cachés. Si un vice caché est découvert après la vente, l’acheteur peut engager la responsabilité du vendeur et demander soit une diminution du prix de vente, soit l’annulation de la vente, voire des réparations à la charge du vendeur.

Les vices apparents

Ce sont des défauts visibles lors de la visite de l’acheteur, comme des fissures sur les murs ou des traces d’humidité. Si ces défauts sont connus du vendeur, il doit en informer l’acquéreur. Toutefois, l’acheteur est censé les avoir remarqués et ne pourra pas réclamer de réparation après la vente pour ces vices visibles.

Il est important pour le vendeur d’un bien immobilier d’être honnête sur l’état du bien, car toute tentative de dissimulation pourrait se retourner contre lui, que ce soit par des réclamations juridiques ou des tensions avec l’acheteur.

Les formalités administratives incontournables pour vendre son bien

En tant que vendeur, vous êtes tenu de respecter plusieurs formalités administratives avant et pendant la transaction. Ces formalités garantissent non seulement la légalité de la vente, mais aussi la transparence envers l’acheteur. Pour éviter toute mauvaise surprise ou retard dans la procédure, il est important de rassembler l’ensemble des documents requis avant de mettre votre bien sur le marché.

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Les documents à fournir pour la vente

Parmi les documents à fournir pour la vente, certains sont obligatoires et d’autres recommandés pour fluidifier le processus. Voici les principaux documents pour vendre un bien immobilier :

Le titre de propriété

Ce document, également appelé acte notarié d’achat, prouve que vous êtes bien le propriétaire du bien mis en vente. Il contient des informations essentielles telles que la description exacte du bien, l’origine de la propriété, les servitudes, et d’éventuelles conditions spéciales. En cas d’acquisition par succession, il faut également fournir les documents attestant que vous êtes l’héritier, tels que la déclaration de succession.

Les renseignements urbanistiques

Selon la région (Wallonie, Bruxelles ou Flandre), vous devez fournir des informations détaillées sur la destination urbanistique du bien, les permis d’urbanisme, les certificats d’urbanisme, et toute autre information pertinente. Par exemple, en Région wallonne, le certificat urbanistique indique la destination la plus récente du bien. Il est recommandé de vérifier ces renseignements auprès du service d’urbanisme de la commune avant la vente, car ils peuvent ne pas toujours correspondre à la réalité.

Le certificat de performance énergétique (PEB)

Le PEB est obligatoire dans les trois régions de Belgique et doit être mentionné dans toutes les annonces de vente. Ce document informe l’acheteur sur la consommation énergétique du bâtiment et doit être remis au plus tard lors de la signature du compromis de vente.

Le certificat de conformité de l'installation électrique

Le vendeur doit fournir un rapport de contrôle de l’installation électrique, réalisé par un organisme agréé. Si le rapport est négatif, l’acheteur disposera de 18 mois pour réaliser les travaux nécessaires après l’achat.

L'attestation de pollution du sol

En Belgique, les règles varient selon les régions, mais dans tous les cas, le vendeur doit prouver que le sol n’est pas pollué. Par exemple, en Région wallonne, il est nécessaire d’obtenir un extrait conforme de la Banque de Données de l’État des Sols (BDES) avant la cession du bien.

Le dossier d'intervention ultérieure (DIU)

Ce dossier est requis pour tous les travaux réalisés depuis 2001 et doit être remis à l’acheteur. Il contient des informations sur les travaux effectués dans le bien, comme les plans ou les matériaux utilisés.

La notification des servitudes éventuelles

Lorsque vous vendez un bien immobilier, vous devez informer l’acheteur de l’existence éventuelle de servitudes qui pourraient affecter le bien. Les servitudes sont des droits ou des restrictions qui s’appliquent à une propriété en faveur d’un autre terrain ou d’un tiers, et elles peuvent impacter l’usage que l’acquéreur pourra faire de son bien. Par exemple, une servitude peut permettre à un voisin de passer sur votre terrain pour accéder à sa propriété, ou à une collectivité d’installer des canalisations sous votre terrain.


Voici les principales servitudes dont un acheteur doit être informé lors de l’achat d’un bien immobilier :

La servitude de passage

Il s’agit de la servitude la plus courante. Elle permet à un propriétaire voisin d’utiliser une partie de votre terrain pour accéder à son propre bien. Cette servitude peut être permanente ou temporaire, et son tracé doit être clairement défini dans l’acte de vente. Si votre bien est concerné par une servitude de passage, vous devez en informer l’acheteur dès le début des négociations.

La servitude d’utilité publique

Certaines servitudes sont imposées par l’État ou une collectivité locale dans l’intérêt général. Cela peut inclure des droits de passage pour l’installation de réseaux d’eau, d’électricité, de gaz ou de télécommunications. Ces servitudes peuvent également concerner des aménagements comme des voies ferrées ou des routes. Là encore, l’acheteur doit être informé de l’existence de ces servitudes.

La servitude de vue ou d’écoulement des eaux

Certaines servitudes concernent les relations entre propriétaires voisins, par exemple en ce qui concerne la distance à respecter pour la construction de fenêtres (servitude de vue) ou pour l’écoulement naturel des eaux pluviales. Ces droits sont généralement encadrés par les règles d’urbanisme locales et doivent être notifiés à l’acheteur.

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Les obligations financières du vendeur d'un bien immobilier

En tant que vendeur d’un bien immobilier, vous devrez régler plusieurs types de taxes, impôts et frais divers avant de finaliser la vente.

Les taxes et impôts à régler lors de la vente

Ces charges peuvent varier en fonction de la nature du bien, de la durée de possession, et de la plus-value réalisée lors de la vente. Voici les principales taxes et impôts à prévoir :

Le précompte immobilier

En tant que propriétaire, vous êtes redevable du précompte immobilier chaque année. Lors de la vente de votre bien, vous devrez régler ce précompte pour l’année en cours, même si la vente a lieu en milieu d’année. Cependant, l’acheteur prendra en charge une partie de ce précompte, proportionnellement au temps qu’il occupera le bien après la vente. Cette répartition se fait généralement au moment de la signature de l’acte définitif de vente.

La plus-value immobilière

Si vous vendez un bien immobilier et réalisez un gain par rapport à son prix d’achat, vous pourriez être soumis à l’impôt sur la plus-value immobilière. Cet impôt s’applique principalement aux résidences secondaires, aux biens locatifs ou aux terrains à bâtir, car la vente d’une résidence principale est généralement exonérée de cette taxe.

Les autres taxes éventuelles

Certaines situations spécifiques peuvent générer d’autres taxes ou obligations. Par exemple, dans certaines communes, une taxe sur les logements vacants peut s’appliquer si vous avez laissé votre bien inoccupé pendant une durée prolongée avant de le vendre. De plus, si vous vendez un terrain à bâtir, des droits de mutation peuvent être exigés.

Que risque le vendeur en cas de non-respect de ses obligations ?

Sanctions légales et recours possibles

Le non-respect des obligations légales par le vendeur peut entraîner plusieurs types de sanctions. L’une des plus courantes est l’annulation de la vente. En effet, si un acheteur découvre, après la transaction, qu’un diagnostic obligatoire a été omis ou qu’un vice caché n’a pas été révélé, il peut demander la résiliation du contrat de vente. Dans certains cas, cela peut aussi donner lieu à une indemnisation financière pour l’acheteur, qui peut exiger des réparations ou une réduction du prix de vente.

 

En matière de vices cachés, la loi est claire : si un défaut, non visible lors de la visite du bien, apparaît après l’achat, l’acheteur a un délai de deux ans pour intenter une action en justice. Si le vice est avéré et que le vendeur est reconnu responsable, ce dernier pourrait être contraint de prendre en charge les réparations ou même de rembourser l’intégralité du prix de vente. 

 

De plus, l’absence de certains documents de conformité (comme le PEB ou le diagnostic amiante) peut également entraîner des sanctions financières. Les amendes peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros, sans compter les éventuels frais de justice. Pour éviter ces désagréments, pensez à fournir un dossier complet et à jour avec les documents de conformité.

La protection du vendeur avec l'aide d'un agent immobilier

Pour se prémunir contre ces risques,G-Home vous accompagne. Nous connaissons parfaitement les obligations légales du vendeur et nous assurons que chaque étape du processus de vente est effectuée dans les règles. Nous vous aidons notamment à constituer un dossier de vente complet, à réaliser les diagnostics obligatoires et à vérifier que toutes les informations pertinentes sont transmises à l’acheteur. Nous pouvons également anticiper les questions ou réclamations potentielles de l’acheteur et les régler avant qu’elles ne dégénèrent en litige.

 

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Enfin, en cas de négociation, nous défendons vos intérêts et garantissons que toutes les clauses sont conformes à la législation. Vendez votre bien en toute tranquillité, tout en évitant les risques juridiques et financiers liés à un non-respect des obligations légales. Avec un accompagnement professionnel, vous êtes ainsi protégé et pouvez vendre votre bien en toute sérénité. Pour en savoir plus sur la valorisation de votre bien, consultez notre article « Comment estimer sa maison ? » et découvrez toutes les étapes clés pour une estimation précise et efficace.

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